[sorry pour le double-post]
Voilà, j'ai finit les Âmes vagabondes. Je vous fait une critique tout de suite et je vous en referai peut-être une, à froid.
Ce qu'il m'était apparu dans le premier chapitre s'est avéré vrai. Meyer a gagner en maturité d'écriture. Le fait d'écrire pour un public adulte y est peut-être aussi pour quelque chose, elle ose les jurons: les "nom d'un chien" ou "flûte" de Bella de Twilight m'avait vraiment gênée, là elle a mis une ou deux fois "putain", ce qui rends plus vrai. Et oui, vous connaissez beaucoup de gens qui s'écrit "saperlipopette" quand ils font tomber quelque chose ?
Voilà pour l'écriture, passons au récit, qui est plus interressant sur une critique à chaud. Meyer ne s'est pas contentée de rajouter une légende au monde comme dans Twilight, elle en a créé un. Plusieurs planètes en plus de la Terre (environ 10) ont été créées. L'on retrouve quand même l'esprit du triangle amoureux Jacob=Bella=Edward. Bien que dans le livre ce soit plutôt un quatuor car, comme je l'ai dit dans mes messages précédents, Vagabonde a toujours Melanie en elle. Je vois son livre non seulement comme un roman mais comme un livre philosophique. Pas les livres barbant de la Grèce Antique mais une philosophie racontée à travers l'histoire. Elle n'essait pas de tracer la limite floue du bien et du mal, elle la rend encore plus imprécise, car Vagabonde a en elle deux avis: le sien, celui de l'envahisseur et celui de Mel', qui pense en humaine, en envahie. Je vous rappelle que les âmes sont effrayées par la violence. Elle trouvent notre monde horrible et le convertissent à leurs idées. Une grande étude des sentiments a été ajoutée au récit: les âmes ont bien moins de sentiments que les humains, mais quand ces humains deviennent leur hôte, elle ne peuvent y résister.
Une âme comme vagabonde découvre, d'abord avec horreur, la haine. Avec Melanie elle va haïr sa Traqueuse.
Mais après vient l'amour, et la grande question: si les hommes peuvent haïr jusqu'à un paroxisme des plus élévés, peuvent-ils aimer tout autant ? Bien que ce ne soit pas explicite, je pense que sa réponse a été affirmative.
Il y a aussi la joie. Lorsque Vagabonde fut heureuse d'avoir sauvé quelqu'un elle crut que sa félicité était dû à un anti-douleur.
Dans son opposée, la tristesse de la mort est là, le deuil. Vagabonde est restée trois jours prostrée pour pleurer un ami, à la façon des chauves-souris (habitantes d'une autre planète.)
La peur est présente dans une grande partie du récit: la peur de perdre un proche, la peur des coups, la peur d'être découverte, la peur d'être tuée...
Mais par dessus tout, la jalousie. Les traitements de faveurs, l'injustice.
Voilà ce que je peux vous dire du roman, mais sur toutes ces éloges il y a un point négatif qui risque de devenir un handicap: Stephenie Meyer a voulu finir sur un happy end. Ca donne un aspect eau de rose mais par dessus tout, elle va faire une suite (je ne sais si elle est déjà parue) et j'ai peur que celà tourne mal. Même avec son happy end elle aurait pu arrêter là. Elle a choisit de continuer espérons que la suite soit tout aussi bien que le premier volume. Sujet à surveiller.
Merci à ceux qui auront eu le courage de me lire, moi et mes propos parfois prolixes =D.